Kimchi maison

 
J’aime beaucoup le kimchi.
Le problème quand j’achetais celui du commerce c’est qu’il était beaucoup trop épicé/pimenté pour moi. Je m’explique. Je suis extrêmement sensible à la nourriture épicée, je m’y habitue doucement et c’est pourquoi je préfère doser moi même la quantité de piments qui se retrouvera dans mon assiette.
Combien de plats je n’ai pas pu terminer parce que j’avais la bouche en feu, le haut du crâne bouillant et de la fumée qui sortait de mes oreilles!
Le supplice à chaque bouchée de kimchi, tiraillée entre le « j’aime bien trop ça » et le  » oui mais ça pique trop!! ».
Et puis ça m’a pris, la semaine passée avec un chou dans le frigo. Et si je faisais mon propre kimchi! Je n’en avais jamais fait, je m’étais toujours dit que c’était un peu compliqué ces histoires de fermentation.. Finalement c’est très simple! Bien sur ce n’est pas le kimchi traditionnel, j’en ai fait une petite variante.
J’ai remplacé le sucre par de la compote de pomme (mon copain a fait les gros yeux), mis une patates douce à la place de la carotte et/ou du radis, ajouté des algues en poudre et une petite cuillère de pâte de miso.
J’ai bien évidement dosé le piment, mélangé une petite quantité de chaque: chili en flocons, piment d’Espelette et sriracha. Ça pique oui, mais c’est ça qui est bon! J’adore le résultat, je compte bien en refaire avec d’autres ingrédients pourquoi pas!

Bref le kimchi c’est quoi au juste?

C’est un mets traditionnel corréen composé de piments et de légumes lacto-fermentés, c’est à dire trempés dans la saumure jusqu’au développement d’une acidité.

La lacto-fermentation est un phénomène qui transforme le sucre des aliments en acide lactique et qui améliore la valeur nutritive, la saveur et la digestibilité.
Les aliments lacto-fermentés contrairement à d’autres procédés de conservation (la stérilisation par exemple), restent des aliments riches en enzymes et en vitamines et sont encore meilleurs au goût.